Envie de participer ?
Toute la Ligue 1 en Division 4

Après avoir bataillé durement la semaine dernière du côté de la Chapelle Montreuil, la seconde réserve de l'ESN devait donc se mouvoir du côté de Quinçay. Mais cette fois, plus question de jouer à 10 avec de jeunes soldats, il fallait impérativement se déplacer avec une équipe expérimentée et au grand complet. Lolo GARCIA rameuta donc dans la semaine l'ensemble de ses connaissances avec l'objectif de se retrouver à 14 dans l'Ouest poitevin.

Au moment de répartir les équipements officiels, l'intendant Thomas EMILE (ancien membre de l'équipe de France) se rendit compte que c'était la première fois que l'équipe était au complet et qu'il manquait pour le coup deux shorts. Heureusement le retardataire lillois Emilien MALCUIT fut obligé de porter un tutu vintage rouge prêté généreusement par le remplaçant président Rodolphe GERMAIN. Après ces aléas d'une grande équipe professionnelle, le coach Lolo GARCIA évoqua la rencontre à venir tout en rappelant les faits d'armes de la semaine passée. Le coach demanda de faire du jeu et de ramener les 3 points à la maison du fait que l'équipe était pour une fois à égalité numérique avec les adversaires du jour (même si Boubou PAYET et Francis LARQUE ne souhaitaient pas rentrer en jeu pour diverses raisons non recevables). Lolo GARCIA modifia au dernier moment la composition d'équipe en décidant à la surprise générale de participer au jeu et en laissant les choix tactiques à son compère du jour Tanguy SIKORA sur le banc de touche. Choix modérement apprécié par l'équipe mais finalement accepté car Lolo GARCIA devait certainement être rempli de globules rouges après son séjour en haute altitude.

José TURPIN au sifflet et Philou POYET au drapeau de touche. La rencontre pouvait débutée sur un rectangle vert beau de loin mais bosselé et des tifosis milanais en liesse (plus d'une vingtaine avait fait le déplacement pour soutenuir les rouges et aussi pour faire tourner la buvette adverse - merci au kop).

Dès le début du match, les adversaires pressaient et essayaient de prendre de vitesse nos arrières latéraux Lucas SAKAI (yeux bridés à cause de la fête de la veille) et Emilien MALCUIT tutu vintage au vent. Heureusement que les deux anciens Lolo GARCIA et Greg PERRIN (cheveux grisonnants obligent) veillaient au grain car notre gardien Maxence CARRASSO n'était pas prêt à éteindre le feu en première mi-temps (malgré son stage de la semaine à la SDIS). Plus le match avançait et plus notre équipe prenait le dessus dans l'entre-jeu avec Olivier GATIEN (un ancien joueur de NIORT), Valentin GUSTAVO (pas pour sa taille par contre) et Antonin PASTORE (le seul parisien technique). Les trois compères ratissaient des ballons et essayaient de lancer Louis PEPE et Antoine THAUVIN sur les côtés mais en vain. Après vingt minutes de jeu et une légère domination adverse, la malchance s'acharnait sur notre équipe car José TURPIN décida de siffler un pénalty pour un pied haut de Lucas SAKAI. Il est vrai que ce dernier se croyait dans le final en pleine représentation d'une troupe de French Cancan (soit à cause de la veille soit à cause du tutu de son partenaire). Maxence CARRASSO ne put rien faire sur le pénalty à part qu'il aurait dû plonger à droite comme sur les 12 derniers tirs à 9 mètres qu'il a encaissé. Malgré cela, notre équipe s'encouragea et se remobilisa. Après avoir bien défendu, notre équipe s'enhardissa et c'est de peu que Jérôme MALCOM ne trouva le cadre d'un extérieur du pied à ras de terre. Ce n'était que partie remise car après plusieurs centre infructueux d'Antoine THAUVIN, le malin Antonin PASTORE récupéra un second ballon pour adresser un bijou au gaucher Jérôme MALCOM qui reprena le ballon d'une puissante reprise de volée qui se logea dans la lucarne adverse (bon en fait il est droitier et il l'a pris comme il a pu c'est à dire du tibia puis de la cheville puis de l'orteil gauche et après 25 rebonds le goal qui était par terre n'a rien pu faire). Après cette égalisation notre équipe resta bien compacte et nos vieux singes GARCIA PERRIN GUSTAVO et GATIEN maintenaient notre équipe à flot. Jérôme MALCOM qui comme son homologue bordelais avait des envies d'ailleurs après ses deux buts en deux matchs fut immédiatement repris par Tanguy SIKORA qui le plaça directement sur le banc pour ne pas qu'il prenne la grosse tête. Rodolphe GERMAIN rentra donc à sa place mais dès les premières actions le banc de touche se rendit compte qu'il avait pris ses chaussures de ski à la place de ses vissés (huilé comme un dieu grec, on pensait qu'il arrivait pas à faire ses lacets dans le vestiaire à cause de cela mais non ce n'était pas des lacets mais des attaches de ski). Comme tout le monde était à la peine José TURPIN renvoya les 22 acteurs se rafraichir quelque peu (et oui vous avez bien lu 22).

Après les citrons (même si c'était des oranges en fait), la partie put reprendre et notre équipe était désormais contre le vent mais dans la descente (1,12m de dénivellé à priori). Le jeu bien léché de notre équipe posa des problèmes aux adversaires qui étaient contre toute attente bien émoussés. Des actions de part et d'autres n'ont rien donné. Notre gardien s'embêtait, nos défenseurs étaient solides et sérieux, nos milieux contrôlaient et nos attaquants attendaient la moindre brèche. José TURPIN sifflait au moindre contact et à la moindre parole et le jeu était sans arrêt stoppé. Rien de bien croustillant hormis un café crème de Valentin GUSTAVO sur le 2 adverse et des chevauchées têtes baissées de Antonin PASTORE (un parisien ne donne jamais sa balle à un lillois "Louis PEPE" surtout qu'il avait été amputé la semaine dernière et encore moins à un marseillais "Antoine THAUVIN"). Après cela, Rodolphe GERMAIN n'en pouvait plus avec ses 6 kilos de chaussure de ski au pied et sortait sous les yeux de ses enfants médusés. Comme Francis LARQUE (pour l'année de naissance) et Boubou PAYET (pour le poids) ne voulaient pas se dégourdir les jambes, c'est donc Jérôme MALCOM qui voyait sa punition levée. A cinq minutes de la fin du match, nos défenseurs commençaient à tirer la langue et les rapides attaquants adverses prenaient le dessus. Lucas SAKAI se faisait déposer pendant qu'il était parti chercher de l'eau au bar (pas comme la veille du coup) mais Maxence CARRASSO veillait au grain. Et ensuite ce fut le vieux Greg PERRIN qui voyait le numéro 13 filé devant lui à la vitesse de l'éclair (ou alors c'est parce qu'il était arrêté) et qui adressa un centre au cordeau pour son attaquant. Le tournant du match. D'un geste digne d'un grand gardien allemand, maxence CARRASSO repoussa le tir adverse tout en ayant effectué un grand écart (on comprend mieux pourquoi il tenait absolument à porter le tutu vintage à la place de Emilien MALCUIT). L'orage fut passé et après quelques conseils précieux du coach Tanguy SIKORA : "Il reste 5 minutes plus 3 minutes d'arrêt de jeu soit 8 minutes à tenir les gars". Thomas EMILE était d'accord et dit "Il reste 8 minutes les gars". Heureusement que Babiss BECKENBAUER n'était pas présent sinon il aurait dit en criant "Mais ce n'est pas possible !!".

Enfin bref, après un dégagement de Maxence CARRASSO, c'est Jérôme MALCOM qui reprit en déviation le ballon de la tête en direction de Valentin GUSTAVO ou de Olivier GATIEN. Ce dernier transmetta le cuir dans les pieds de Antonin PASTORE qui après avoir fait pied gauche, pied droit, pied gauche, pied droit, genou adverse, pied gauche, couille gauche adverse, pied droit, pied gauche, couille droite adverse, pied gauche, pied droit, se retrouva seul aux 6 mètres et adressa un tir millimitré dans le petit filet de Jean Pierre NEUER. 2 à 1 la victoire était à portée même si il restait encore 8 minutes à tenir selon le banc de touche.Finalement sur l'engagement l'arbitre siffla la fin des débats. 

Malgré une bonne et sympathique équipe adverse, la victoire était assurée et le chant de l'ESN pouvait résonner dans le vestiaire des visiteurs. Bravo à tous (supporters, joueurs, dirigeants).


Commentaires

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.