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Fred Montavit va boucler la boucle
Le site Internet de l'ESTAC a mis en ligne une présentation de Fred Montavit, joueur emblématique du club et ancien troyen, dont voici le lien direct : Le lien vers le reportage de Fred Montavit sur ESTAC.FR Photo Estac.fr : Frédéric Montavit sous les couleurs de Troyes La copie de cet article ci dessous sans les photos : Le football vous offre parfois de sacrés clins d’œil. Arrivé à Troyes à l’âge de 15 ans, Frédéric Montavit intégra le PL Foot puis l’Atac à sa création en 1986. Il avait alors 18 ans et il allait rester au sein du club troyen jusqu’en 1992, le temps pour lui de gravir tous les échelons, de la DH à la 3e Division, de Bernard Deferrez à Jean-Louis Coustillet comme entraîneurs, en passant par Pierre Flamion. Et, dix-neuf ans après, le tirage au sort de la Coupe de France lui fait retrouver son club formateur ! Défenseur ou milieu de terrain, celui que tout le monde surnommait Bébé à cause de son physique juvénile, était un joueur habile, intelligent, intraitable, vif et malin. Il n’a laissé en tout cas que de bons souvenirs et ce sera un réel plaisir de le retrouver. Frédéric, rappelez-nous d’abord quel a été votre parcours après votre départ de Troyes... Si j’ai quitté l’Atac, c’est parce que Poitiers m’a appelé pour évoluer en D3. Quand nous sommes montés en Ligue 2, j’ai été recruté par le Paris FC où je suis resté une saison, en National. J’ai ensuite passé deux saisons à Angoulême, toujours en National, avant de revenir à Poitiers. Nous sommes montés en CFA2. On me proposait un emploi à la Mairie de Poitiers où je travaille toujours, au service des marchés publics. J’ai joué 7 ans avec Poitiers puis je suis allé à Buxerolles, juste à côté. Nous sommes passés de la DHR au CFA2. J’y suis resté 7 saisons avant de décider d’arrêter de jouer. C’était en 2010 et j’avais 40 ans. J’habitais depuis quelques temps à Nouaillé où j’avais fait bâtir ma maison. Les dirigeants de Nouaillé sont venus me voir et ont réussi à me convaincre à venir jouer avec eux. Mais, c’est décidé, j’arrête pour de bon à la fin de la saison. Quels souvenirs vous restent-ils de cette période troyenne ? Que de bons souvenirs ! De 15 à 22 ans, on découvre pas mal de choses. Je me souviens des montées, de cette aventure en Coupe de France lors de ma dernière saison où nous étions parvenus jusqu’en 16e de finale. Nous étions allés à la Réunion nous qualifier contre la Gauloise de Bras-Panon et nous n’avions été éliminés, à Saint-Omer, qu’aux tirs au but. Il régnait une super ambiance, notamment avec les joueurs de ma génération. C’est là que j’ai connu les Bradja, Komara, Dehon, Brague et d’autres. J’ai en souvenir le Stade de l’Aube. C’était chaud quand le speaker faisait monter l’ambiance. Je suis revenu il y a trois ou quatre ans pour participer au Challenge Masoni. Qu’est-ce qui caractérise cette équipe de Nouaillé ? On essaye de jouer au ballon. Mais c’est surtout un club familial, à la bonne ambiance. Tout est basé sur la convivialité. On est toujours ensemble, après les entraînements comme après les matches. La moyenne d’âge, sans moi, doit-être de 28 ans et de 32,33 ans avec moi. Beaucoup de joueurs ont évolué en CFA2. Avez-vous fait une préparation spéciale à l’occasion de ce match de Coupe ? Pas du tout. On a rien changé, ni fait d’entraînement particulier. On s’entraîne deux fois par semaine, le mardi et le vendredi. On a simplement avancé notre séance du vendredi au jeudi. Comment est l’ambiance à Nouaillé ? Ce match provoque-t-il un réel engouement ? Forcément. Pour un club d’une petite commune de 2500 habitants, c’est quelque chose. C’est la première fois qu’on atteint ce niveau et face à une équipe professionnelle. On est aussi le seul club de la Vienne encore en compétition et les lumières sont tournées vers nous. Il existe donc un gros engouement à Nouaillé mais aussi à Poitiers. Je pense qu’il y aura au moins 2000 personnes au stade. Toutes les écoles de foot de la Vienne sont invitées et l’entrée est gratuite pour les moins de 16 ans. Comment vous et vos coéquipiers allez-vous aborder cette rencontre ? On ne se fait pas trop d’illusions. J’espère que l’Estac ne sera pas trop sévère avec nous. On s’attend à subir, forcément, et on essaiera de tenir le plus longtemps possible. Comment avez-vous réagi à l’annonce du tirage ? J’ai bien-sûr été le premier surpris. J’ai été ensuite très heureux. C’est un super clin d’œil que me fait le destin pour ma dernière saison de joueur. La boucle sera bouclée. Vous êtes-vous toujours intéressé aux résultats de l’Estac depuis votre départ ? Oui, bien-sûr. Je regarde chaque fois les résultats et je me tiens informé. J’ai suivi toute l’évolution du club et je n’ai pas été étonné. Troyes est une ville tournée vers le foot. Elle dispose maintenant de structures de premier plan, avec un super stade. Je reste donc Troyen de cœur et je serai heureux de retrouver « mon » club et le président Masoni dont le père a été mon président au PL Foot et que j’ai connu à l’Atac avant qu’il n’en devienne à son tour président, parce que, de mon temps, c’était Michel Santier qui présidait.

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