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RESUME ESN 3- LA PUYE LA BUSSIERE 1

RESUME ESN 3-LA PUYE LA BUSSIERE 1 : 2 - 3

Buteurs : Keveen Zumélaga et Rodolphe Jousselin

Le printemps était bien présent ce dimanche à la Lézinière pour la venue de La Puye La Bussière. Nous avions bien l’intention de redémarrer une série de victoires à cette occasion, mais c’était sans compter sur un événement qui allait perturber le collectif nobilien : la nouvelle saison de l’amour est dans le pré qui est sur le point de revenir sur nos écrans.

Le groupe d’agriculteurs de la future saison était composé dans sa version finale (car les sélections et compositions du groupe ont été longues, très longues !!!) de 13 spécialistes, chacun dans leur domaine :

Tout d’abord, le pêcheur en mer, Sébastien POINOT retrouvait sa place dans le but. Devant lui Laurent CORNU n’est pas agriculteur, mais vétérinaire (et c’est une nouveauté pour cette saison) était associé à Romain DESROCHES, éleveur de chèvres (toute ressemblance de sa pilosité avec ses chèvres serait le pur fruit du hasard et de votre imagination). Sur les côtés, avaient pris place Nicolas LECQUILLEUX, céréalier (passionné de moisson, spécialisé dans la barre de coupe haute) et Grégory DIGUET, éleveur d’autruches (animal apprécié pour sa vitesse de course).

Au centre des débats, Rodolphe JOUSSELIN, dresseur de chiens de race (régulièrement primé pour la qualité des aboiements de et sur sa meute) était assisté de Charly GUILLOT, bûcheron sur les hauteurs de la Garenne et Hicham BELLAKHDER, coiffeur pour mouton qui a la particularité de tester les coupes capillaires sur lui.

Devant, Kéveen ZUMELAGA, éleveur de chevaux d’obstacle partageait le front de l’attaque avec Tanguy DUPONT, d’Avignon à Nouaillé, il continue de montrer à son troupeau de béliers comment charger, et Karl (C’est plus simple comme çà), imitateur de bélier en terme de perforation de défense et d’obstination dans la frappe.

Sur le côté, prenaient place David DA SILVA, nouveau venu, auto-entrepreneur dans les espaces verts qui découvrait les méandres de la lézinière et Julien JOLLY, viticulteur revenu in-extrémiste des vignes du domaine de « la Biquetterie » dans le 44 pour disputer cette rencontre. 

Et c’était donc parti, avec comme d’accoutumée, un démarrage synonyme de possession de balle et d’occasion de but…. sans connaître la réussite. Comme aurait pu le dire le célèbre et charmant agriculteur Thierry, le Titi il avait à notre image, du mal à mettre la balle au fond… du but bien sûr !!!

Il fallut attendre 25 minutes pour voir Keveen Zumelaga, (qui en vieux patois signifie, « cheval fougueux aimant les cabrioles ») qui prouva son amour pour le terroir en embrassant le sol suite à une ruade provoquée par un obstacle naturel (une épaule d’un adversaire). Coup de pied de réparation que ce même Keveen transforma d’un coup de sabot. 1 à 0.

Le rituel depuis quelques matchs fût respecté à la lettre. 10 minutes à peine plus tard, sur un corner anodin, le ballon s’éleva dans le ciel et une fois n’est pas coutume, notre pêcheur en mer de Seb se pris dans ses filets et ne put empêcher nos adversaires d’égaliser. 1 à 1. Juju fût lancé juste avant la mi-temps, lui le viticulteur, fraîchement débarqué de ses vignes. Il poussa le bouchon un peu loin, un peu fort dans le mur, dont le pilier doit encore s’en souvenir… Espérons que les vendanges soient finies…

La mi-temps arriva donc sur ce score. Tout ce beau monde rentra à la ferme pour reprendre des forces avant de retourner aux labours.

Lolo le vétérinaire s’employait à apporter les soins à tous ses confrères, un pansement par-ci, une insémination par-là.

Nous repartions donc pour 45 minutes de labeur, espérant que la moisson soit belle. Celle-ci prenait forme quand Rodolphe fût à la réception d’un ballon dans les 6 mètres adverses et catapulta le ballon au milieu d’une forêt de jambes : le dresseur a eu du flair. 2 à 1.

Avant cela, David, à la suite d’un claquage du quadriceps (bon rétablissement à lui) avait repassé le relai à Tanguy qui contrairement à son élevage de béliers, devra à l’avenir avancer la tête haute afin d’éviter de culbuter un adversaire venu à sa rencontre. Et pendant ce temps-là, que faisaient les autres agricultures en quête d’amour : et bien Karl frappait et frappait encore, Romain se prenait les poils dans les crampons, Charly prenait du petit bois, Greg qui avait beaucoup couru après ses autruches en 1ère mi-temps, provoquant quelques courants d’air dans son couloir, essaya de rassembler son troupeau, Nico eu la barre de coupe qui céda (remets toi bien aussi) et enfin Hicham, qui avait retrouvé le pré voulu partager son style capillaire avec un adversaire qui refusa de se faire friser. Celui-ci eu une réaction épidermique et il fût très étonnant de le voir toujours présent au coup de sifflet final : certainement que la prod de M6 tenait à ce que ce même numéro 6 finisse l’émission…

Et la fin me direz-vous et bien tout se passait bien jusqu’à 10 minutes de la fin où nos adversaires égalisèrent avant de prendre l’avantage 3 à 2…

Comme très souvent cette saison, les paysans nobiliens ont été soudés, solidaires, puisque menant au score par 2 fois…. Oui mais ça c’était avant, en 2014. Tel un grand gaillard de cul-terreux, nous nous comportons depuis quelques temps avec la peur de mal faire, une perte de confiance mêlée à de la maladresse, bref un beau tas de fumier qu’il convient de disperser au plus vite pour retrouver la joie de récolter des victoires.

L’amour (du succès) qu’il soit dans le pré ou ailleurs se mérite et va certainement nous retomber dessus, mais il est impératif que cette excellente ambiance au sein du groupe se concrétise par une victoire, qu’il faudra se façonner nous-même : je vous invite donc à mettre votre plus beau bleu de travail ou autre cote dès jeudi puis dimanche pour retrouver le sillon du succès sur les terres de la Chappelle Montreuil.

D’ici là gardez confiance, le printemps arrive et la nature va reprendre ses droits….


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