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C’est en ce dimanche 14 octobre, jour de la St JUSTE, que le destin avait justement programmé une joute moyenâgeuse entre les équipes médiévales de Nouaillé et Château-Larcher.
Le chef de l’armée nobilienne, Monseigneur Babis Blot avait déjoué tout au long de la semaine les embuches semées par ses visiteurs du jour. En effet le comte de la Tête à gauche présente la particularité d’avoir élu domicile dans la contrée des adversaires du jour, mais chut, gare aux représailles !!!!
Pour mettre les siens sur le chemin du succès, il aligna l’armée suivante sur le champ de bataille :
Vu que l’on est jamais mieux servi que par soi-même, et que le sens du sacrifice, il connaît le Babis, c’est sans prendre de gants qu’il finit par les prendre, les gants !!!
Il fût protégé lui et son but par un quatuor redoutable, au coup d’épée franc et tranchant : Cap’taine Lucas et Christopher, s’occupaient de monter la garde sur les côtés pendant que Brassens et Thomas veillaient dans l’axe défensif.
Le milieu de terrain était composé de quelques ferrailleurs en les personnes de Aiman et Antoine, mais aussi de tanneurs de cuir, j’ai nommé Alexis et Olakunle.
La cavalerie offensive était menée par Arthur et Jordan.
A l’affût Christophe, Corentin et Brian étaient prêts à sortir du bois au cas où une défaillance d’un des leurs se produisait.
Pour compléter la liste des acteurs, Max officiait au maniement de l’étendard et Lolo gardait la planque des remplaçants.
Le public s’est déplacé en nombre, supportant les uns leur château, les autres leur abbaye. Même Michel BUGNET, le Seigneur du village hôte, y allait de ses encouragements, la suprématie (somme toute relative…) médiévale étant en jeu !!!
La joute démarra avec une dizaine de minutes de retard et c’est une rencontre très rythmée sur le pré vert mais aussi grâce aux multiples coups de sifflet du « maître du jeu », qui se sont avérés plus ou moins heureux, ce qui contribua au spectacle de ce bel après-midi ensoleillé.
Le match se résuma à des croisades et c’est tout d’abord Château-Larcher qui transforma une de ces offensives, à laquelle les soldats nobiliens ripostèrent par une égalisation à l’énergie du vaillant Arthur (prénom royal prédestiné).
C’est ensuite par de beaux échanges, par une belle solidarité affichée que les fantassins de Maupertuis, protégeaient le but de leur vaillant chef, qui multipliait parades et esquives. Après l’une d’elle, le contre se termina par un but de l’artificier Jordan, qui ne se fît pas prier pour donner l’avantage aux siens avant un repos bien mérité. (2 à 1 pour Nouaillé à la mi-temps).
La 2ème mi-temps repris sur le même rythme et les archers de Larcher assainirent des rafales de flèches, faisant plier la défense mais pas rompre le dernier rempart de l’Abbaye. Au talent, à l’expérience et à la chance aussi, il repoussait une a une les tentatives adverses pendant une quinzaine de minutes. Bon à un « mment donné », ça a fini par péter !!! Le ballon s’est transformé en bombe et cela sonna l’égalisation de Château-Larcher (2 à 2).
Piqués au vif, les rouges repartirent de l’avant et se montrèrent incisifs, ce qui dérouta quelque peu les défenseurs adverses qui commettaient de nombreuses fautes aux abords du but tant convoité. Antoine, le ferrailleur décida de tester la résistance de la barre transversale et malheureusement sur un coup-franc très bien négocié, celle-ci renvoya son obus puissant…
Les frères d’armes ne relâchaient pas leurs efforts et c’est sur un magnifique centre de Olakunle, dit Éric le tanneur de cuir, que le roi Arthur scora pour la 2nde fois de l’après-midi, donnant l’avantage du 3 à 2 pour les siens.
A partir de cet instant, la qualification se joua sur une histoire de pénaltys. En effet, c’est sur un pénalty, obtenu grâce à une carte « chance » tirée à l’occasion d’une partie de Médiéval’s Monopoly avant le match, que Château-Larcher revenait au score, score qui ne bougea plus jusqu’au terme de la rencontre.
Comme le veut le règlement, il n’y a plus de prolongation en cas de parité à l’issue des 90 minutes. C’est donc une séance de tirs aux buts qui se proposait aux acteurs de la bataille de 2018.
Après que les 5 premiers artificiers des 2 camps aient dégainé, l’égalité était toujours de mise.
A noter tout de même que le fair-play ou la pression d’un retour à la Lézinière a entrainé la transformation d’une pénalité (qui ne rapporte rien en foot) par Mini Pouce qui après 2 ans d’absence des terrains, reprenait contre son ancien club.
C’est alors que le directeur de jeu invita d’autres volontaires à tenter leur chance. Après un échec nobilien, le tireur del castel marqua et couru vers les siens pour célébrer la victoire…
Oui mais comme ne le précise pas le règlement, et faisons confiance au garant de celui-ci, ce n’est pas la règle de la mort subite qui s’applique mais une nouvelle série de 5 tireurs qui doit se présenter une fois la 1ère série terminée. Tout le monde remballe sa joie et sa déception et on reprend les tirs aux buts. La fin fût malheureusement identique quelques minutes plus tard, pour nos équipiers et c’est Château-Larcher qui se qualifiera pour le prochain tour.
Notons tout de même de bonnes prédispositions pour la suite de la saison et un état d’esprit positif à conserver pour les hommes de Babis, à qui nous souhaitons un bon retour et une bonne semaine du côté de Château-Larcher…
