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ESN 1 - ISLE 2 : 2 - 3
Buts : Paul HEBRAS et Florian BERNET
Philippe Lemoine, ancien joueur et entraîneur de l’ESN, responsable de l’entretien du stade, avait accompli un travail remarquable. Si le terrain était parfaitement jouable, c’était finalement le brouillard qui s’invitait à la fête. Les hommes de Castro-Cintas n’avaient plus de temps à perdre et se devaient d’engranger des points sous peine d’une fin de saison difficile. C’est raté ! Les Nobiliens ont été certes combatifs mais ce groupe manque cruellement de qualité et d’expérience. Pourtant, les hommes de l’ancien coach de Beaumont semblaient avoir bien compris le message et ne nourrissaient aucun complexe à l’entame face à un l’un des ténors de la poule. C’était Kneip qui, dans la surface, voyait sa tentative contrée in extremis par un défenseur islois (5e). Les visiteurs, renforcés par plusieurs éléments de R1, allaient trouver l’ouverture dès leur première occasion. Sur un coup franc, Blanc seul au second poteau n’avait plus qu’à pousser le cuir au fond des filets (0-1, 25e).
La jeunesse n’explique pas toutLes Nobiliens n’abdiquaient pas et égalisaient par Hébras (1-1, 35e). Les hommes de Castro-Cintas craquaient une seconde fois au plus mauvais moment. 100 % de réussite pour les visiteurs qui doublaient la mise par Cantelou juste avant la pause (1-2, 43e). Après de longues minutes de tergiversation, l’arbitre décidait malgré l’épais brouillard la reprise du jeu. Nouaillé frisait l’égalisation. La frappe de Martin était splendide et prenait la direction de la lucarne, mais Négraud s’envolait et sortait une parade magnifique (55e). Nouaillé prenait l’eau quand Hindre transformait un penalty indiscutable (1-3, 70e). Les locaux réduisaient le score par Bernet (2-3, 75e) En vain ! Au grand dam du coach Mickaël Castro-Cintas : « On marque deux buts, mais on en prend trois, c’est difficile de gagner un match dans ces conditions. Le groupe est jeune, perfectible, mais la jeunesse n’explique pas tout. Beaucoup découvrent la R3. J’ai un groupe restreint de seize joueurs. Les vacances au ski arrivent et je vais en perdre dans des moments clés, mais c’est comme ça ! C’est le football amateur. Désormais, notre ambition n’est plus de retrouver le R2, mais d’éviter les deux dernières places qui seront synonymes de relégation. » Nouaillé, 10e, mais menacé par Saint-Palais, est en danger.
Mi-temps : 1-2. Arbitre : M. Gandois. Buts : pour Nouaillé, Hébras (35e), Bernet (75e) ; pour Isle-1b, Blanc (25e), Cantelou (43e), Hindre (70e sp).
MIGNE AUXANCES (D1) - FEMININES (R1) : 0 - 1
Buts : Justine BAUCHER
Les joueuses de Migné-Auxances n’ont pas démérité face aux pensionnaires de R1 mais s’inclinent logiquement. Nouaillé a dû attendre l’heure de jeu pour ouvrir le score sur une réalisation de Justine Baucher (67e). En seconde période, les joueuses de Thierry Fragey ont joué crânement leur chance sans parvenir à marquer. Les féminines de Migné auront néanmoins l’occasion de poursuivre leur aventure en Coupe départementale, l’un de leurs objectifs. « Le double objectif de cette année, c’est de remonter en régionale et d’aller au bout de la coupe de la Vienne », confie le coach mignanxois.
Du côté de Nouaillé, la coupe Nouvelle-Aquitaine représente une bouffée d’oxygène au milieu d’une saison compliquée. « La coupe est l’occasion de penser à autre chose et, surtout, à prendre du plaisir », résume la coach de Nouaillé, Sophie Cornilleau. « Nous n’avons pas d’objectifs particuliers pour cette compétition, c’est seulement du bonus. » Avant-dernières en R1, les Nobiliennes vont devoir batailler pour le maintien.
Ce n’est pas le cas des joueuses de Migné-Auxances, leaders en D1. Les deux clubs comptent chacun une section féminine composée d’une vingtaine de joueuses seniors, en plus de deux équipes de jeunes (U14 et U17). A Nouaillé comme à Migné-Auxances, le constat est le même. « Au niveau des féminines, il est très difficile de bâtir des effectifs d’une année sur l’autre », explique l’entraîneur de Migné.
Pour un football à onzePour Thierry Fragey, le problème c’est le football à huit. « On permet à des clubs d’ouvrir des sections féminines à huit. Mais le football se joue à onze. » Résultat, même si les effectifs progressent, la qualité sportive n’est pas toujours au rendez-vous. Malgré tout, les deux coachs soulignent la bonne ambiance régnant dans leur équipe respective et le sérieux des joueuses. « Cela ne fait que trois ans que j’entraîne les féminines, mais la différence avec les garçons est flagrante. Il y a plus de travail, d’assiduité, d’écoute et de respect ». Un cocktail qui pourrait s’avérer gagnant pour le futur du foot féminin.
ESN 3 - MIGNALOUX 2 : 0 - 2
