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Le 3ème régiment d'infanterie de l'ESN

Le 3ème régiment d’infanterie de l’ESN

Par ce beau dimanche de printemps, les deux Généraux de cette troupe avaient décidé de renforcer les chasseurs alpins et ne pouvaient donc pas diriger les manœuvres du côté de la Chapelle Montreuil. Ils avaient donc fait passer les consignes Jeudi aux Colonels Thomas et Tanguy qui étaient de permanence ce week-end. Les deux promus responsables envoyaient donc trois chars d’assaut au front et malgré les pièges posés (absence de fléchage et routes cabossées) tous les soldats présents au lieu de rendez-vous arrivèrent à bon port. Deux autres jeunes soldats rejoignaient les troupes légèrement plus tard accompagnés de leur père qui craignait pour leur matricule et un autre renfort arriva directement de la base du CIRFA de Tours sur le coup de 14h50 mais sa jeep américaine a failli rendre l’âme à l’arrivée tellement le 1ère classe Lucas ne voulait pas rater une telle bataille.

Plusieurs schémas tactiques furent évoqués avant l’affrontement : Soit on est 11 et on fait comme cela soit on est 10 et c’est ainsi et soit on est 9 et on fera comme cela. La seule chose immuable a été de désigner le lieutenant Oliv comme chef d’équipe. Finalement le bataillon partit à dix et cela pour un temps de conflit estimé à 90 minutes.

Dès les premières minutes du conflit nos soldats se regroupèrent comme ils pouvaient en essayant d’appliquer la formation de la tortue car ils savaient que les 11 ennemis allaient leur rentrer dedans en essayant de mettre du rythme. Finalement au bout de 15 minutes une attaque laser menée par les secondes classes Louis Antoine et le sergent major Jerome permettait à nos troupes d’obtenir un tir à 9 mètres que le 2nde classe Antoine réalisa parfaitement en s’y reprenant en deux fois.

Après avoir savouré ce moment, les consignes des colonels furent donc de tenir le plus longtemps possible en envoyant des scuds dans tous les sens mais le seconde classe Emilien ne l’entendit pas de cette oreille car les bombardements  de la précédente bataille l’ont rendu sourd à 90%. Il décida donc d’envoyer son scud dans la direction de notre propre camp seulement 10 minutes après.

Le bataillon pris un coup sur la tête mais ne baissa pas la garde quand même. La solidarité, le dépassement de soi, et le don de son corps fut de rigueur et après avoir été malmené par les petites cartouches des adversaires, c’est finalement le lieutenant alex qui se mit à dégoupiller une grenade avant de lancer cette dernière vers le sergent major Jerome qui ne se fit pas prier pour la catapulter dans la tranchée adverse. Suite à ce fait d’armes il ne resta que quelques petits combats à baionettes avant que le drapeau blanc ne se lève.

Les consignes de mi-combat furent claires et précises : Tenir Tenir Tenir et ne pas recevoir douzes missiles et soigner les blessés. Les infirmiers ont eu du mal à refaire marcher le soldat Louis (du rhum des femmes et de la bière nom de dieu) et le boucher charcutier Boubou (un bataillon ne se déplace jamais sans intendance et sans moyen de communication)

La bataille reprit donc assez rapidement car tout le monde avait hâte d’en découdre. Changement tactique de nos adversaires car ils mirent Nico le traître plus en avant et mirent un bonhomme de 2m15 à l’arrière du peloton pour recevoir les missiles longues portée envoyés depuis notre base arrière et commandée par le caporal Maxence.

Après avoir réussi à tenir tenir tenir et tenir nos hommes eurent l’occasion de rentrer avec le soldat Louis dans le camp adverse mais malheureusement pour lui il ne vit pas une mine anti-personnelle qui lui fit perdre sa jambe et nous fûmes obligés de l’amputer sur place. Le 2nde Classe Antoine se chargea tout de même d’effectuer son second tir à 9 mètres et cette fois il envoya la grosse artillerie pour ne pas donner une seule chance à son adversaire.

Les consignes furent donc très claires et très précises : Tenir Tenir et Tenir. Boubou se mit même à creuser une tranchée au milieu du champ de bataille aidé par les 1ère classe Lucas et Emilien. Le lieutenant OLiv et le major Babis (nouvellement décoré de l’ordre du mérite) en firent de même afin de protéger le caporal Maxence (surtout depuis que la base arrière envoyait tous les missiles longue portée n’importe où voir même sur nos propres éclaireurs situés à côté du champ de bataille).

Malgré tout cela, une balle perdue vient se loger dans le bras gauche du soldat Maxence. Mais heureusement comme elle était perdue elle ne fut pas comptabilisée grâce à l’intervention légitime du lieutenant-colonel Philou. Bon après cela une seconde balle perdue mais cette fois comptabilisée fut de nouveau reçu par le soldat Maxence et là le major Babis légèrement paniqué demanda le reste du temps : 8 minutes selon nos colonels.

Après plusieurs actions confuses, nos infirmiers remirent en selle le Soldat Louis (du rhum des femmes….) et malgré son amputation de la jambe gauche réussit une percée en fauteuil roulant et avec l’aide de son moignon envoya une fusée éclairante directement dans la tranchée adverse. Le coup de grâce ? le major Babis demanda le reste du temps : 8 minutes selon nos colonels

Après une autre incursion dans le camp adverse le soldat Antoine tomba au sol et envoya son bourreau à l’extérieur du champ de bataille. A égalité numérique cette fois, le bataillon prit tout de même peur (des chahutements ont perturbé quelque peu nos bases). le major Babis demanda le reste du temps : 8 minutes selon nos colonels

La panique pris le dessus sur l’ensemble de nos soldats qui ne bougeaient plus trop et un premier missile vient semer le trouble dans la tête de nos hommes. le major Babis demanda le reste du temps : 8 minutes selon nos colonels

De nouveau des incursions dans nos lignes firent des dégâts considérables et un dernier missile vient anéantir complètement le rêve de victoire de nos valeureux soldats. Babis demanda de nouveau le reste du temps tout en connaissant la réponse : 8 minutes selon nos colonels.

Après un dernier souffle la bataille fut définitivement arrêtée mais le cri de la victoire résonna tout de même dans notre camp. Nous avons "perdu une bataille" mais nous n’avons pas perdu la guerre.

 


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